L’agence de presse saoudienne (SPA, Officiel) a indiqué que le prince héritier est accompagné, dans sa visite, par une délégation officielle, principalement composée du ministre des Affaires étrangères, Adel al-Joubeir, du ministre de l’Energie, de l’Industrie et des Ressources hydrauliques, Khaled al-Faleh, du ministre des Finances, Mohammed al-Jadaan, du Président des renseignements généraux, Khalid bin Ali Al-Humaidan, et du chef d'état-major, le lieutenant général Fayyad al-Ruwaili.
Cette visite est considéré comme « très importante pour le prince héritier d’Arabie- Saoudite, de son côté le Président Américain cherche des financements » a avancé sur la Radio Algérienne le Politologue Kamel Al Maarchi.
Al-Joubeir a déclaré que la visite du prince héritier durera « près de deux semaines, au cours desquelles il visitera 7 villes et tiendra des réunions politiques, économiques et de développement, dans le cadre des relations bilatérales exceptionnelles entre les deux pays ».
Il a précisé que la visite « se focalisera sur la discussion de plusieurs questions, dont celles relatives à l’Iran, au Yémen et à la Syrie, en plus de l’Irak, de la Libye et de la lutte contre le terrorisme ».
Al-Joubeir a souligné, quant à la place de la crise du Golfe dans les discussions prévues, que « la crise du Qatar est une question peu importante et qu’il existe d’autres affaires plus sensibles et plus importantes pour le Royaume ».
La région du Golfe est secouée par la pire crise de son histoire, depuis le 5 juin dernier, lorsque l’Arabie Saoudite, les Emirats, le Bahreïn et l’Egypte avaient rompu leurs relations avec le Qatar, l’accusant de soutenir le terrorisme, chose que Doha a démenti, accusant le quartet de vouloir imposer la tutelle à sa décision nationale.
La visite du prince héritier saoudien aux Etats-Unis intervient avant celle de l’émir qatari, Tamim Ben Hamad Al-Thani, prévue à Washington en avril prochain.