Sur les 38000 congés de maternité enregistrés par la CNAS durant le deuxième semestre de 2017, 13000 d’entre eux sont prolongés par des arrêts de travail.
Les 98 jours de congé maternité, sont un droit garanti par la loi, mais jugés insuffisants par les mamans qui, la plupart du temps, font recours aux arrêts maladies pour achever la période «nécessaire à leur rétablissement».
«Les 14 semaines de congé maternité sont insuffisantes pour la guérison des mamans travailleuses», estime la président de la Commission des femmes travailleuses de l’UGTA. Selon cette féministe, le congé maternité est généralement consommé entre les phases prénatales et poste natales, puisque «c’est au troisième trimestre que surgissent toutes les difficultés de la grossesse à risque».
Une mise en œuvre d’une charte de la femme travailleuse est en cours de préparation, annonce Mme Salhi qui espère que ce document résoudra en grande partie les problèmes que rencontrent les femmes travailleuses. Entre autre points positifs de cette charte, elle révèle, l’augmentation de la durée du congé maternité à 18 semaines de convalescence.