Promouvoir les «véritables» préceptes de l'Islam basés dans la tolérance et la paix, est la méthode sûr pour lutter contre «l'extrémisme et le phénomène sectaires» qui gangrènent les sociétés.C’est ce que a appelé le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa, dimanche à Jijel .
Au cours de sa visite à la mosquée Abdelhamid Benbadis dans la commune d’ El Kennar, Le ministre a affirmé que «l’Algérie fait objet d’une campagne d’idées destructrices, sectaires et extrémistes»,il a également appelé les imams, les médias et les hommes de lettres à «resserrer les rangs» pour combattre cette campagne.
Le ministre a invité les imams à investir les réseaux sociaux, à créer des pages au nom des mosquées pour servir de «rempart» face au «discours de haine, de division et de sectarisme ciblant la société algérienne», selon lui. C’est dans ce contexte que le ministre encourage les imams à diffuser des prêches et des avis unifiés inspirés du référent religieux national.
Le ministre avait entamé sa visite de travail dans la wilaya de Jijel en inaugurant l’école coranique Cheikh Ahmed Bousmaha dans la commune de Taher, réalisée par des bienfaiteurs pour un montant de 145 millions de DA et disposant de 12 classes, d'un internant de 88 lits et de salles d’apprentissage pour 536 apprenants de différents niveaux, selon des explications fournies sur place.
M. Aissa s’est également rendu dans la commune d’El Milila où il a visité une école coranique et la Grande mosquée, un des plus vieux lieux de culte dans cette commune.
In situ, la préoccupation de procéder à des travaux de réhabilitation de cette mosquée a été soulevée par des fidèles et habitants d’El Milia.
Au chef lieu de wilaya, le ministre a inspecté le chantier de réhabilitation de la vieille mosquée Mohamed Tahar Sahli, où un exposé a été présenté sur l’avancement de ce chantier et les travaux réalisés.
Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs a également présidé, à l'occasion, l’ouverture des travaux d'une conférence sur «l’évolution techniques et son impact sur l’acquisition du savoir et de sciences», tenue à la maison de la culture Omar Oussedik.