Pour célébrer la journée nationale du savoir, le ministre des affaires religieuses et des wakfs Mohammed Aissa, a inauguré aujourd’hui dans la ville de Constantine l’ouverture de deux colloques sur la pensée de l'illustre érudit et penseur Ibn Badis.
Ces deux rencontres englobent, explique Hayet Karboua de la Chaine 3, 27 conférences et ateliers animés par des savants venus des quarte coins de l’Algérie et des pays de l’étranger tel que le Qatar. Elles sont instituées en hommage à Abdelhamid Ibn Badis, disparu le 16 avril 1940, illustre érudit, homme de Lettres et penseur natif de cette ville considérée comme l’une des villes, vitrine du rayonnement culturel algérien.
Le but de ces rencontres est de revisiter la pensée du Célèbre cheikh à travers son rôle joué au début du 20eme siécle, instruire son legs, rensigner sur son parcours et l'influence de son savoir qui ont transcendé les générations et éclairés la nation.
La première s’est déroulée à l'université des sciences islamique de Emir Abdelkader autour de la question du legs socioculturel et historique hérité de ce savant nationaliste ayant pour thème : « l’unité de pays et de la nation algérienne ». Une thématique qui ressurgit avec insistance.
Abrité à la maison de la culture Malek Hadad, le deuxième colloque a débattu sur la problématique du discours religieux dans les médias. Cette thématique devenue pertinente au moment où l’émergence de l’ère numérique et la rapidité de transmission du savoir se fait sentir. Les débats ont focalisé sur la lancinante question : "Comment combattre le discours haineux pervers".
Plus de détails dans la correspondance depuis Constantine de Hayat Karboua qui a couvert l'événement pour de Radio Chaine 3.