Pas moins de 40 Palestiniens, dont 4 enfants, ont été tués par les forces d'occupation israéliennes depuis le début le 30 mars dernier de la marche du retour dans la bande de Ghaza, selon le rapport publié lundi par le Centre des études de documentation El Hourani.
Deux Palestiniens ont succombé à des blessures causées par des tirs israéliens, a annoncé lundi le ministère de la Santé dans la bande de Ghaza, portant à 40 le nombre de Palestiniens tués depuis le début d'un mouvement dans l'enclave palestinienne.
Abdullah Chamali, 20 ans, est décédé après avoir été grièvement blessé au ventre vendredi lors d'une manifestation.
La très grande majorité des 40 personnes tuées l'ont été par des tirs de soldats à proximité de la barrière placés par Israël dans l'enclave.
Quelques-uns sont morts dans des frappes de l'artillerie ou de l'aviation israéliennes.
Le document souligne que plus de 5000 Palestiniens ont été blessés par différents types d'armes dont 1714 par de balles réelles, 393 par balle en caoutchouc, 2364 par le gaz lacrymogènes et 556 d'autres blessures diverses, sachant que parmi les 5000 blessés, 692 étaient des enfants, 260 femmes, 130 élèves, 45 ambulanciers et 70 journalistes, ceci en sus des 15 Palestiniens arrêtés pendant les évènements.
Aussi, les pêcheurs ont été la cible de 24 tirs de feu lancés par l’armée d'occupation israélienne. Trois pêcheurs ont été blessés et leurs bateaux dévastés.
Le centre a affirmé que les crimes de l’occupation israélienne à Ghaza violent les dispositions de la loi internationale humanitaire dont l’accord de La Haye en 1907, la quatrième convention de Genève en 1949 concernant la protection des civils en temps de guerre, qui doivent être appliquées dans les territoires palestiniens occupés depuis le 4 juin 1967.
Des dizaines de milliers de Palestiniens de la bande de Ghaza se rassemblent depuis le 30 mars près de la frontière pour la «Marche du retour», qui revendique le droit des Palestiniens à retourner sur les terres dont ils ont été chassés ou qu'ils ont fuies après la Nakba en 1948. Ce mouvement doit durer jusqu'à la mi-mai. Ils dénoncent aussi le blocus de Ghaza imposé depuis plus de dix ans par Israël. APS