La Cour d’appel près de la Cour de justice de Constantine a confirmé dimanche soir la peine de prison à perpétuité, prononcée par le tribunal criminel en février dernier, l’encontre de S.N, M.K et M.B impliqués dans l’affaire de kidnapping qui remonte à 2014 du nourrisson Laïth-Mahfoud Kaoua du service néonatal de la maternité du centre hospitalo-universitaire, CHU-Benbadis, a-t-on constaté.
La même instance a confirmé l’acquittement pour A.L., exerçant comme sage femme au moment des faits, au service de la maternité du même établissement de santé. et a prononcé 15 ans de prison ferme à l’encontre de N. S., sage femme également dans le même établissement de santé.
La cour d’appel a lancé d’un mandat d’amener à l’encontre de N.S., absente lors du procès.
Selon l’arrêt de renvoi, S.N., l’époux de Z.B., chez qui le bébé enlevé a été retrouvé à Tamalous, dans la wilaya de Skikda, est poursuivi pour association de malfaiteurs, kidnapping d’un mineur, faux et usage de faux, octroi d’avantages et port d’arme blanche prohibée.
Les accusés M.K. était poursuivi pour, entre autres association de malfaiteurs, enlèvement d’un mineur, faux et usage de faux, usurpation d’identité alors que ‘‘M.B’’ était poursuivi pour association de malfaiteurs, , kidnapping de mineur et faux et usage de faux.
Le procès, ouvert ce matin a vu défiler à la barre, les accusés, les témoins et la partie civile, représentée par le père de Laïth Kaoua.
Lors de son réquisitoire, le procureur général a souligné la gravité de l'acte commis par les accusés et a requis la réclusion à perpétuité à l’encontre des trois accusés, et 3 ans de prison ferme à l’encontre de A. L. et N. S
L’affaire de Laïth-Mahfoud Kaoua, dont l’enlèvement a suscité une vague de compassion à travers le territoire national remonte au 27 mai 2014, quand le bébé d’à peine un mois a été porté disparu du service de la maternité du CHU Constantine, juste après son admission pour un problème d’ictère néonatal.
L’enquête déclenchée, par les services de la police, dés l’alerte donnée a permis de remonter la piste des kidnappeurs et localiser le bébé dans un domicile à Tamalous.
Aussitôt, une perquisition fut ordonnée, et les enquêteurs ont pu récupérer l’enfant, du domicile d’une femme Z.B., dont le mari est le principal accusé dans cette affaire.
La femme en question, âgée au moment des faits de 47 ans était décédée l’année dernière en prison.