Dix-huit milles (18.000) agents professionnels et saisonniers seront mobilisés, au cours de la saison estivale 2018, pour l'application du dispositif opérationnel destiné à la surveillance des 398 plages autorisées à la baignade, indique la Protection civile.
"Comme chaque année, la Direction générale de la Protection civile met en place un dispositif opérationnel destiné à la surveillance des plages autorisées à la baignade, afin d’assurer la sécurité des estivants, et cela du 1er juin au 30 septembre de 9h00 à 19h00", précise la même source.
La protection civile relève que "18.000 agents professionnels et saisonniers seront mobilisés contre 15.000 en 2017, soit une augmentation de 3.000 agents supplémentaires".
Le dispositif opérationnel de cette année a été pourvu, selon la même source, en moyens matériels supplémentaires, particulièrement en ce qui concerne les embarcations pneumatiques d’intervention, ainsi que les matériels collectifs et individuels d’intervention.
Il est précisé également que "sur les 608 plages que compte le littoral algérien, 210 ont été interdites à la baignade pour diverses causes, essentiellement, la pollution et les risques particuliers, contre 398 autorisées à la baignade".
Cependant, la DGPC attire l'attention des estivants, en les appelant à plus de vigilance, en évitant, notamment, de fréquenter les plages interdites à la baignade, le respect des horaires de surveillance des plages, ne pas s’éloigner de la zone de baignade autorisée, de surveiller attentivement les enfants, ne pas se baigner après une longue exposition aux rayons de soleil et éviter de nager après les repas.
Par ailleurs, tout en relevant que l’analyse des statistiques des cinq dernières années indique que "la principale cause des noyades reste toujours, la baignade dans des plages interdites ou en dehors des heures de surveillance", la DGPC rappelle qu'il a été enregistré au cours de l’année 2017, le sauvetage de 53.812 personnes d’une mort certaine sur les 80.333 interventions.
Toutefois, le communiqué rappelle également le décès de 128 personnes dont 53 au niveau des plages surveillées et 75 dans les plages interdites à la baignade.
D'un autre côté, la Direction générale de la Protection civile fait remarquer avoir lancé une campagne de prévention et de sensibilisation sur les dangers de la mer et la baignade depuis le 7 mai dernier à travers tout le territoire national, afin, d’"inculquer aux citoyens la culture de la prévention du risque de noyade au niveau des plages, notamment les plages interdites". APS