Le coup d’envoi de la 11ème édition du Festival international d’Oran du film arabe (FIOFA) a été donné, mercredi, en début de soirée à la salle Maghreb d’Oran, en présence d’un grand nombre de figures du 7ème art national et arabe, des autorités locales et de représentants de missions diplomatiques arabes accréditées en Algérie.
Dans son allocution d’ouverture, le chef du cabinet du ministère de la culture, Ali Ardjane, a souligné que " ce festival est devenu un espace privilégié d’échanges entre les professionnels du 7ème art et un rendez-vous incontournable pour les vedettes du cinéma algérien et arabe".
Le même responsable, représentant du ministre de la culture, a estimé que «le cinéma reflète de nos jours notre vécu avec ses aspects positifs et négatifs », soulignant dans ce contexte que «le ministère de la culture soutiendra ce festival dans ses prochaines éditions ainsi que toutes les manifestations similaires et ce, avec la conviction d’œuvrer pour le bien de la culture national et l’ouverture sur le 7ème arabe et mondial ».
La cérémonie d’ouverture a été également marquée par des hommages rendus au comédien égyptien Mohamed Hanidi, au cinéaste algérien Farouk Beloufa, auteur du fabuleux film « Nahla », traitant des débuts de la guerre civile au Liban et l’icône du cinéma et de la chanson arabe Chadia, tous deux disparus cette année.
Pour cette 11ème édition, dix longs métrages, 14 courts métrages et 14 documentaires sont en compétition pour les différentes distinctions dont le grand prix du FIOFA, le «wihr d’or» (lion d’or).
Dans la catégorie des longs métrages, l’Algérie participe avec deux films, «Nous n’étions des héros » de Nasredine Guenifi, adapté de l’ouvrage d’Abdelhamid Benzine "le Camp " et " Jusqu’à la fin des temps " de Yasmine Chouikh. Les autres œuvres en compétition proviennent du Maroc, de Syrie, d’Egypte, de Tunisie, des Emirats Arabes Unis, d’Irak, du Liban et de Palestine.
Le jury de ces sections longues métrages est présidé par le cinéaste algérien Merzak Allouach, auteur de «Omar Gatlato », un film marquant du cinéma djedid algérien, s’inspirant du néo-réalisme italien.
Dans la section court-métrage, 14 oeuvres sont en lice dont deux films algériens «feuille blanche » de Mohammed Nadjib Amraoui et «Champs de bataille » d’Anwar Smaine. Les autres courts métrages représenteront l’Egypte, la Syrie, le Bahrein, l’Irak, l’Arabie Saoudite, la Libye, le Liban et la Palestine.
Enfin, le film documentaire enregistre une forte présence algérienne avec cinq films " Sur les traces des camps de concentration " de Saïd Oulmi , «La bataille d’Alger un film dans l’histoire » de Malek Bensmail, « Souvenirs d’exil » » de Mokhtar Karboua, «Des moutons et des hommes » de Karim Sayad et le film «la Bataille d’Alger» de Salim Aggar.
Les organisateurs ont prévu des ateliers de formation qu’animeront des spécialistes du 7ème art. La cérémonie de clôture aura lieu le 31 juillet courant. Elle sera marquée par la proclamation du palmarès de cette édition et la remise des prix aux lauréats.