En dépit de la canicule, période où la chute des prix de la viande blanche est trés attendue, le prix du poulet en cet été connait depuis juin dernier une flambée vertigineuse pour atteindre des coûts records autour de 450-500 DA sans recul.
Pour argument, Abdelwahab Bachir de la Chaine 3 rapporte depuis Sidi Belabès – à l’instar des autres régions du pays - outre le fait de l’envolée du prix du poussin d’un jour hissé quant à lui de 30 à 130 DA, la canicule a sérieusement affecté les élevages en décimant la volaille en bas âge malgré les dispositions prises pour les soins dans les poulaillers. Des arguments objectifs arguent les aviculteurs touchés par une crise sans précédent.
A cela, il faut ajouter les incendies au niveau des volaillers et la forte demande des rôtisseries ainsi que celle des fêtards, en nombre croissant par cette période d’été deviennent, faut-il rappeler, facteurs aggravants.
A moins d’un désintérêt massif des consommateurs ou un rabattement sur le poisson, le poulet reste, on ne sait jusqu’à quand, une denrée chère, voire inaccessible pour des pans de la population algérienne.