A quelques jours de la fête de l’Aid El-Kebir (fête du sacrifice), et devant l'envolée des prix des moutons, la Direction des services agricoles (DSA) de la willaya de Sidi Bel Abbès décide de prendre des strictes mesures afin de réglementer le marché des cheptels.
Pris entre le marteau et l’enclume, les chefs de familles aux revenus modestes se retrouvent dans des situations pour le moins délicates. A moins d’un mois déjà, les prix du mouton avaient déjà presque doublé. Un mouton qui faisait 25 000 se vend à présent à pas moins de 45 000 dinars, et ce n’est pas fini, selon les pronosctics du correspondant de la Radio Chaine 3 citant des informations provenant de la wilaya d'El Bayedh, considérée comme le marché de bourse des moutons en Algérie.
La flambée des prix des bestiaux est justifiée par les éleveurs par plusieurs raisons : les fortes chaleurs nécesstiant plus d'entretien des bêtes, la cherté des aliments du bétail et des médicaments, ainsi que le choix délibéré des maquignons qui imposent leurs prix.
La DSA et l’Inspection vétérinaire de la willaya ont designé 8 points de vente, considérés comme des marchés agrées afin de réguler les transactions et permettre un meilleur conrtôle par les vétérinaires.