Une conféence débat intitulée « Algérie : les nouvelles dynamiques entrepreunariales » a regroupé, jeudi à Paris, des hommes d’affaire algériens au sein du FCE (Forum des chefs d'entreprises) à leurs hommologues français du MEDEF (Mouvement des entreprises de France).
La délégation d'entrepreneurs algériens, conduite par le porésident du FC, Ali Haddad, s'est attelé à expliquer les nouvelles opprtunités économiques de l'Algérie avec pour objectif, « la promotion de l’investissement en Algérie ».
En se basant sur une stratégie de communication ciblée, le FCE tente de corriger d’abord les idées reçues, puis recommande aux entrepreneurs français de regarder l'Algérie avec ses réalités et ses potentialités, car « le développement de l'Algérie est une réalité encore méconnue de ce côté-ci de la Méditerranée», asouligne Ali Haddad dans son intervention.
« Il faut qu’il y ait beaucoup plus de communication entre les deux rives (..) Le message que nous souhaitons faire passer, c’est qu’il se passe quelque chose en Algérie, il faut arrêter de croire les médisances et de voir l’Algérie sous le prisme de la décennie noir. Il faut désormais croire que l’Algérie est entrain de s’éveiller et de vivre sa mutation technologique », ajoute de son côté Hakim Soufi, DG de la compagnie d’assurance privée Macir Vie et membre de FCE au micro de la Radio Chaine 3.
De son coté également, l’ambassadeur de l’Algérie en France, son excellence Abdelkader Messdoua, est allé dans le même sens en soulignant que l’ambassade établit un cadre de communication continuel et permanent entre les opérateurs des deux pays et s'attèle à encourager les dynamiques entrepreneuriales. « Nous travaillons a faciliter les contactes et la promotion de l’image du pays, l’Algérie jouit de stabilité et offres de grandes opportunités dans tous les secteurs, il faut expliquer aux partenaires français qu'il y a un véritable changement en Algérie».
L’Algérie est un pays en mouvement et tout particulièrement son économie du secteur privé. Cette transformation est porteuse d'opportunités et d'ambitions multiples. Le secteur privé est pourvoyeur, à hauteur de 65%, d'emplois sur le marché de travail et le partenariat demeure la meilleure alternative pour une diversification de l’économie.