La réception du nouveau stade de Baraki, prévue fin décembre 2018, « pourrait se faire finalement au mois de janvier 2019 », a annoncé mardi à Alger le ministre de la Jeunesse et des Sports, au terme d'une visite d'inspection sur le chantier.
« Le projet a été lancé il y a 14 ans, et après un tel retard, nous espérons tous le voir s'achever le plus tôt possible. Nous avons mobilisé tous les moyens humains et matériels nécessaires pour que le projet soit livré fin décembre 2018, mais si la réalisation d'un meilleur travail exige un peu plus de temps, alors il n'y a pas de problème, pour peu que cet ajournement n'aille pas au-delà de janvier 2019 », a déclaré le ministre, accompagné de l'ambassadeur de Chine en Algérie.
Lancé en 2004, le projet du nouveau stade de Baraki, d'une capacité de 40.000 places assises, a connu une longue période d'arrêt. Les travaux n'ont repris qu'en 2009 et malgré la mobilisation d'importants moyens humains et financiers, leur taux d'avancement n'a atteint que 86%.
Une progression qui, cependant, ne concerne que les gros-œuvres, car les travaux destinés au drainage du terrain ainsi qu'à la pose de la pelouse et des sièges n'ont pas encore démarré.
« Si nous avons pris un peu de retard, c'est par souci d'effectuer un bon travail », a indiqué Nazim Ghanem, le Directeur général adjoint de l'entreprise China Railway Construction Engineering Group qui se charge de réaliser le projet.
« Nous avons considéré qu'il était primordial de bien finir le gros-œuvre avant de passer à autre chose, car nous tenons à réaliser un produit de qualité qui répondra aux attentes », a ajouté M. Ghanem, assurant que les travaux en cours ont considérablement avancé », faisant que « l'entreprise pourra bientôt passer à d'autres étapes du projet ».
Parmi les nouveaux chantiers qui seront lancés pendant « les trois ou quatre prochaines semaines », les travaux de drainage, qui précéderont la pose de la pelouse et des autres équipements.
« Nous voulons un stade moderne qui répond aux normes de sécurité, tout en procurant aux spectateurs le confort dont ils ont besoin, à travers notamment la présence de certaines commodités, comme les buvettes et l'accès au réseau internet. Si cela nécessite un peu plus de temps que prévu, l'Etat algérien n'y voit pas d'inconvénient », a adhéré le ministre.
Il a profité de l'occasion pour annoncer devant les journalistes que « les travaux ont bien avancé, y compris au niveau des stades de Douéra, Tizi-Ouzou et Oran », la ville hôte des Jeux méditerranéens de 2021.