Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Tayeb Louh, a considéré, lundi à Sétif, "qu'une justice indépendante et sereine constitue le seul garant de la cohésion sociale".
Dans une allocution devant les représentants de la société civile réunis au club des avocats de Sétif, le ministre a considéré qu"une justice indépendante, sereine, neutre, éloignée des polémiques et des dissidences est le seul garant de la cohésion sociale, de l'unité de la nation et de la patrie et
la supériorité de la loi".
"L'indépendance de la justice la place à l'abri de toute influence ou pression et lui permet d'exercer son travail dans le respect des cadres et principes universaux de consécration de l'Etat de droit et son autorité", a-t-il ajouté, soulignant que "par l'exercice de ses missions constitutionnelles, la justice consolide le processus démocratique, préserve ses principes supérieurs et constitue un facteur d'accélération du progrès et de la prospérité".
"Ce choix, a-t-il encore déclaré, est un processus civilisationnel progressif constamment en
évolution qui délivre le pays des dérives que sont la corruption, l'abus de pouvoir, l'enrichissement illégal et la spoliation de l'argent et des terres de l'Etat, tout en protégeant les droits de l'homme, les libertés collectives et individuelles et le droit à l'information qui, ainsi que l'a affirmé le président de la République, est une profession protégée par la loi".
Il a également souligné que cette démocratie assure le droit des citoyens à des élections libres et propres en plus de leurs droits au travail, à la santé, à l'enseignement et à l'égalité des chances dans le cadre de la justice sociale et l'ouverture sur les progrès scientifiques et techniques.
M. Louh a aussi mis l'accent sur le développement enregistré par le secteur de la justice dans divers domaines, " fruit de la réconciliation nationale et du recouvrement de la sécurité et de la quiétude dans le pays ayant permis la reprise de la marche de développement".
Lors de l'inauguration du tribunal de la ville d'El Eulma, le ministre a relevé "le nombre considérable" de demandes de correction d'actes d'état civil, exhortant les instances judiciaires à déterminer les causes des erreurs dans leur établissement censés être soumis à la surveillance judiciaire.
Il a également réitéré son appel à prévenir ces erreurs, qui entraînent dans leur sillage de multiples tracas administratifs pour les citoyens lors du traitement des dossiers d'héritage, de transfert de la propriété et de l'investissement.