Un voilier battant pavillon belge qui naviguait en Méditerranée a échoué sur la côte rocheuse l’Ilorat, à Cap Falcon, dans la daïra de Ain El Turck (corniche oranaise), a indiqué mardi, le chef de l’unité marine de la Protection civile au port d’Oran, le lieutenant Madjid Benatia.
La disparition de ce voilier a été ultérieurement signalée par les autorités espagnoles avant d’être découvert, sur la côte oranaise, a précisé le même responsable, ajoutant que l’embarcation aurait quitté les côtes espagnoles avant de faire naufrage en plein Méditerranée.
Une équipe de plongeurs de la Protection civile a effectué, lundi, une virée de reconnaissance, dans la partie immergée du voilier et aux alentours sans découvrir toutefois de corps. "L’embarcation était vide", a assuré le lieutenant Benattia.
Le voilier, long de 12 mètres, emporté par les courants jusqu’à la plage rocheuse de l’Ilorat, avait les voiles hissées et complètement déchirées, ce qui indique qu’il naviguait quand il a fait naufrage, a noté le même officier.
Par ailleurs, l’unité marine de la protection civile d’Oran, qui intervient sur une façade maritime longue de 120 kms, de la plage Madegh2, à la frontière avec la wilaya d’Ain Temouchent jusqu’à Mers El Hadjadj, à la frontière avec la wilaya de Mostaganem, a effectué, au cours des dernières 48 heures, trois interventions pour renflouer trois embarcations noyées au port d’Oran.
Il s’agit d’un glisseur et de deux bateaux de plaisance, qui ont fini au fond de l’eau à cause des intempéries. L’unité marine de la Protection civile a effectué des interventions pour les renflouer, a indiqué la même source.