Une vingtaine de wilayas participent, à Tizi-Ouzou, à la deuxième édition du Festival national de la Bande dessinée et de la caricature, qui s’est ouverte mercredi au Centre de loisirs scientifiques (CLS).
Organisée par la direction de la jeunesse et des sports en collaboration avec l’association culturelle Assalas, cette manifestation placée sous le haut patronage du ministre de la Jeunesse et des sports et sous l’égide du wali de Tizi-Ouzou, vise la promotion de l’art de la BD et de la caricature, parmi les jeunes, a indiqué le chargé de communication de ce festival.
Cet événement placé sou le slogan "vivre ensemble en paix", vise également à inculquer la culture de la paix aux jeunes, créer un espace de communication et d’échange entre les amateurs de la BD et de la caricature, créer un esprit de concurrence entre les participants et offrir une occasion pour la découverte de jeunes talents, a déclaré Karim Belhout .
Un concours de la meilleur BD et de la meilleure caricature est prévu durant ce festival qui se poursuivra jusqu’au trois novembre prochain, a-t-il dit, déplorant l’absence de la participation des établissements scolaires et des centres de formation professionnels de la wilaya, à ce concours qui a été ouvert cette année au profit d’élèves et de stagiaires dans l’ambition de découvrir de jeunes talents.
Toutefois la DJS prévoit la promotion de l’art de la BD et de la caricature en dehors des établissements de jeunesse où des ateliers de dessin sont ouverts, par l’organisation de stages de formation dans les établissements scolaires pour promouvoir cette activité a précisé le même responsable.
Rencontrés en marge de l’ouverture de ce festival, les jeunes Mekhazni Djahid (caricaturiste, Tizi-Ouzou), Ouaâdia Anfal (portraitiste, Ain Defla) et Ait Si Ali Amel (dessinatrice de mangas), ont salué l’organisation de ce festival qui leur permet d’exposer leurs œuvres au public et aux professionnels et de se connaitre en eux pour échanger des conseils, souhaitant la multiplication de ce genre d’événements.
Mekhazni Djahid a déploré l’absence d’écoles de formation dans le domaine de la BD et de la caricature afin de perfectionner leur don, observant que seules les maisons de jeunes et de culture assurent des ateliers de dessin, un avis partagé par Ouaâdia Anfal qui souhaite elle aussi développer son don.
L’exposition des œuvres des participants, des conférences-débats, des sorties découvertes, des animations, un quizz de la BD et un concours de la meilleure BD et de la meilleure caricature sont au programme de ce festival. APS