Le Conseil de sécurité a enjoint, mercredi, le Maroc et le Front Polisario de reprendre les négociations « sans pré-conditions et de bonne foi », en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable pour permette l’autodétermination du peuple Sahraoui.
Le conseil a considéré le statut quo au Sahara Occidental « inacceptable », jugeant essentiel que les négociations progressent « afin d’améliorer la qualité de vie du peuple du Sahara Occidental ».
Le Conseil de sécurité a, d’autre part, souligné l’importance pour les deux parties à s’engager à faire avancer le processus politique dans la perspective d’une cinquième série de négociations.
Il a exprimé son plein appui à l’intention du secrétaire général et de son envoyé personnel, Horst Kohler, de relancer le processus de négociations avant la fin de l’année, se félicitant que le Front Polisario et le Maroc et les pays observateurs, l’Algérie et la Mauritanie, aient répondu favorablement aux invitations à une première table ronde à Genève, les 5 et 6 décembre.
Intervenant après le vote du Conseil de sécurité, l’ambassadeur adjoint des Etats-Unis à l’ONU, Jonathan Cohen, a indiqué que la rencontre de Genève ne sera pas « un événement unique », ajoutant qu’elle marquera le début « d'un processus de négociations directes ».
Pour lui, « il ne peut plus y avoir de statut quo au Sahara Occidental », promettant que les Etats Unis allaient apporter tout leur soutien à l’envoyé personnel, Horst Kohler, dans ses efforts pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable permettant l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.
Dans sa résolution prorogeant le mandat de la Minurso de six mois, le Conseil de sécurité a souligné l’importance pour les deux parties à s’engager à faire avancer le processus politique dans la perspective d’une cinquième série de négociations.