- Compte-rendu de Zohir Bouzid, envoyé spécial de la Chaine 3 à Vienne (JP de 8h)
- Compte-rendu de Zohir Bouzid, envoyé spécial de la Chaine 3 à Vienne (JP de 13h30)
- Le ministre de l'énergie, Mustapha Guitouni au micro de la radio Chaine 3
- Compte rendu de Zohir Bouzid depuis Vienne à l'issue de la rencontre OPEP-nonOPEP pour la Chaine 3 (JP 19h00)
- L'analyse de Roger Diwane - Expert spécialiste installé à Washington - Radio Chaine 3 (JP 19H00)
Les pays membres de l'OPEP ont bouclé, jeudi à Vienne, une première journée de discussions sans parvenir à un accord sur une baisse de production en mesure d’endiguer la chute des cours du pétrole. Ils ont décidé de poursuivre vendredi leurs discussions pour tenter d’aplanir leurs divergences.
D’ailleurs, l’OPEP a décidé carrément d’annuler la conférence de presse programmée à l'issue de la rencontre de jeudi, pour ne pas avoir à s’expliquer devant la presse. Mais, selon le ministre saoudien de l'Energie, Khaled al-Faleh, qui a créé la surprise en s’exprimant sur le sujet, "les négociations butaient sur la répartition des quotas de baisse de production entre les quatorze pays de l'organisation".
"Nous espérons qu'un accord pourra être trouvé demain", a déclaré, pour sa part, le ministre irakien du Pétrole Thamer al-Ghadbane, ce qui laisse entendre que les pays membres de l’OPEP sont d’accord sur le principe d’une réduction de la production mais qu’ils ont du mal à s’entendre sur ses modalités pratiques. Visiblement la réunion, mercredi, du comité de suivi n'a pas permis de rapprocher les positions des uns et des autres sur la question.
Dans une déclaration exclusive à la radio Chaine 3, le ministre de l’énergie, Mustapha Guitouni explique que les pays de l’OPEP ont pris en considération les trois variables de l’équation constituées de « l’équilibre, le consommateur et l’investissement ».
Ce dernier considère impératif de réajuster la production aux fins de stabiliser les prix et relancer l’investissement sans, toutefois, pénaliser le consommateur.
La décision que prendra l’OPEP, si décision il y aura, devrait être soumise, par la suite, aux pays non-OPEP.