C’est pour ce soir que la tombée de rideau de la 9ème édition du Festival International du Cinéma d’Alger (FICA) est attendue. Dédiée au film engagé, l’édition est dotée d’une sélection ciblée de plusieurs films en compétition dans différentes catégories dont neuf (09) documentaires.
Comme à l'accoutumée, cette manifestation culturelle nous a toujours montré son souci de mettre en avant les plus belles œuvres où on voit le talent se conjuguer à l’engagement au service de la réhabilitation de l’humain.
Ousmane William Mbaye, cinéaste sénégalais, fils de la femme de lettres sénégalaise Annette Mbaye d`Erneville, auteur en 2016 du documentaire Kemtiyu sur Cheikh Anta Diop, l'auteur de Nations nègres et culture, déjà pour sa part lauréat de l’édition précédente de ce festival dans la catégorie du film documentaire, revient cette année en tant que président du jury, et fait à Hayat Rahmani une rétrospective sur ce festival. Il ne cache guerre sa satisfaction et les plaisirs qu’il a partagés avec l’ensemble de l’assistance, notamment sur la sélection et la variété des choix.
« J’ai vu que la sélection de cette année était beaucoup plus portée sur l’individu, sur les migrants et de la difficulté de communication vis à vis de l’autre ainsi que sur l’inter-culturalité. J’ai trouvé cela intéressant, car c’était une sélection sélective et ciblée qui montrait plusieurs aspects ».
Selon le programme du festival détaillé sur le site de l'événement, les projections du FICA se poursuivent pour les oeuvres hors compétition encore ce samedi et dimanche.
Pour ceux qui restent en compétition, il y aura à 14h le film dramatique brésilien Araby, réalisé par João Dumans et Alfonso Uchoa et De l’autre côté de l’espoir, un Finlandais par Aki Kaurismäki.