La Conférence intergouvernementale visant à élaborer et à adopter un Pacte mondial sur les migrations, débute ses travaux, ce lundi à Marrakech. Le ministre de l’Intérieur, Nouredine Bedoui, y prend part en qualité de représentant du Président Abdelaziz Bouteflika.
Cette conférence de deux jours discutera "des mécanismes à mettre en place pour l'adoption des pratiques idéales en matière de migration dans le cadre du respect des droits de l'Homme et la souveraineté des pays et l'adoption officielle du pacte mondiale pour des migrations sûres, ordonnées et régulières".
Dans son allocution d'ouverture des travaux de la conférence, le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterrès a insisté sur la nécessité d'apporter des solutions radicales au phénomène de "la migration illégale dans le cadre de la solidarité, de la coopération internationale et de la confrontation des enjeux futurs, notamment la question du développement et de la stabilité des citoyens dans leurs régions et pays d'origine".
La conférence se déroule en présence de nombre de chefs d'Etat et de gouvernements, outre des représentants d'organisations non gouvernementales (ONG).
"Le Pacte onusien ne vise pas seulement à aider les migrants mais aussi les pays d'origine et les pays d'accueil", a fait savoir M. Guterrès, soulignant que ce pacte met l'accent sur "l'importance de proposer davantage de canaux juridiques facilitant l'accès aux opportunités d'emploi, ce qui éliminera, par la suite, de manière efficace la traite des êtres humains".
Cet accord, indique la SG de la conférence, Louise Arbour, constitue "un document fondamental" pour une meilleure organisation de la question de migration.
A rappeler que l'ONU avait adopté la déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants au cours de laquelle, l'Assemblée générale avait décidé de développer un pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières le 13 juillet 2018.