Les cas d'intoxication alimentaire ont reculé en 2018 à Alger, avec 215 cas ( 44 cas d'intoxication collective et individuelle) enregistrés au niveau des restaurants, fast-food et lors des fêtes de mariage, par rapport à 2017 où 385 cas avaient été recensés, a indiqué, dimanche, le Chef de service de prévention à la Direction de la santé de la wilaya d'Alger (DSP).
Quelque 215 personnes ont été victimes d'intoxication alimentaires collectives, en 2018 (janvier-décembre), et ce suite à la consommation de produits périssables à Alger, a indiqué à l'APS , le docteur Aittouares Boudjemaâ, précisant que ces cas avaient été pris en charge à travers les structures de santé pour éviter toute complication.
Tout en rassurant qu'aucun cas de décès n'est à déplorer, le même responsable a expliqué que le recul constaté dans le nombre de cas d'intoxication en 2018, revenait à l'efficacité des campagnes de sensibilisation qui renferment des conseils aux consommateurs, en vue de les avertir des risques d'intoxication et aussi à la culture de "sécurité alimentaire".
Ces campagnes, rappelle-t-on, sont organisées par le ministère de la Santé, en coordination avec les différents secteurs, à travers les différents espaces publics, instituts universitaires et autres.
Précisant que plusieurs cas d'intoxication alimentaire individuelle " préfèrent recourir à l'automédication et ne consultent pas le médecin qu'en cas d'apparition de complications," Dr. Boudjemaâ a souligné que le plus grand nombre d'atteintes par intoxication alimentaires, a été enregistré au niveau des restaurants et lors des occasions, telles que les cérémonies de mariage et lors de la saison estivale.
M. Boudjemaa a mis l'accent sur la nécessité de respecter la température et la chaîne de froid pour chaque aliment, cuit ou cru, le stockage selon les normes en vigueur, outre l'hygiène des cuisines, des ustensiles et de la tenue des travailleurs et des chefs-cuisiniers qui sont tenus de porter des gants.
Certains commerçants ne se conforment pas aux normes et conditions de conservation, de la chaîne de froid et de l'hygiène sanitaire, au vu des plats servis aux clients, causant ainsi des intoxications, a-t-il ajouté, appelant les consommateurs à faire preuve de vigilance lors de la consommation des plats, notamment ceux qui sont vendus sur les marchés populaires et qui sont loin d'être contrôlés et dont les normes de conservation et de stockage sanitaire font défaut.
Le même intervenant a également souligné que la Direction du commerce participe au même titre que les bureaux d'hygiène, au niveau de l'ensemble des communes d'Alger, lesquelles sont également composées d'éléments des directions du Commerce et d'Agriculture, de médecins et de vétérinaires, en vue d'intensifier le contrôle de la qualité des repas et des aliments et de s'enquérir du respect des mesures sanitaires, et ce, par souci de préservation de la santé du citoyen, tout au long de l'année, notamment pendant la période estivale.