Le président du Syndicat national des magistrats (SNM), Djamel Laidouni a affirmé, samedi à Alger, que les magistrats étaient «prêts» à superviser la prochaine élection présidentielle prévue le 18 avril, avec «sérieux et rigueur» conformément aux lois de la République.
Dans une allocution prononcée à l'occasion des travaux de la session ordinaire du Conseil national du SNM, M. Laïdouni a indiqué que «cette réunion coïncide avec la convocation par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, du corps électoral en prévision de la Présidentielle du 18 avril 2019. Nous, magistrats, sommes mobilisés pour accomplir notre devoir national et nous acquitter, avec sérieux et rigueur, de nos missions, conformément aux lois de la République et à la Constitution».
Il a précisé, en outre, que les magistrats supervisaient, dans toutes les communes du pays, l'opération de révision exceptionnelle des listes électorales, prévue du 23 janvier au 6 février, et seraient mobilisés le jour du scrutin à travers toutes les communes du territoire national ainsi que les commissions de wilayas, en sus de leur mobilisation au sein de la Commission nationale indépendante de contrôle des élections dont la moitié des membres sont des magistrats.
Il a indiqué, à ce propos, que les magistrats assumeraient leur responsabilité dans le contrôle du processus électoral jusqu'au dépouillement et la proclamation des résultats», affirmant qu'ils «disposent de l'expérience nécessaire pour mener à bien cette mission et s'acquitter de leur devoir national».
Pour rappel, 1.541 magistrats avaient été désignés pour présider les commissions administratives électorales en prévision des prochaines échéances électorales, selon les chiffres présentés par le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Tayeb Louh.
APS