Mohamed Bekkat Berkani : «l’éthique politique veut que celui qui arrive au pouvoir doit être jugé et sanctionné par les urnes»

Invité de la rédaction de la radio chaine 3, le Dr Mohamed Bekkat Berkani a estimé jeudi que « l’investiture du président élu met fin à un processus électoral et amorce le processus du changement », achevé, faut-il souligner, pour la première fois par une autorité indépendante de l’administration et sans observateurs étrangers.  

Membre de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), M. Berkani souligne que « le couronnement d’aujourd’hui (l’investiture du président élu, ndlr) est l’aboutissement de plusieurs mois d’efforts de la part de l’ANIE qui a réussi des élections propres et honnêtes ». « Des élections constructives, ajoute-il, faite dans la démocratie, d’engagements et de transparence ».

La leçon à tirer de ce processus, relève M. Berkani, est que « cette tradition, qui doit conserver la voix des électeurs en général et celle du hirak en particulier, soit ancrée profondément dans la mémoire collective des Algériens.

Pour ce qui est des engagements électoraux, l’invité de la rédaction considère qu’« ils ont été jugés par la population », et d’ajouter que « maintenant les engagements inscrits dans le programme électoral vont être réalisés et jugés par la population à travers les prochaines élections ».

« Dans la politique il faut que nous puissions avoir une certaine éthique selon laquelle celui qui arrive au pouvoir doit être sanctionné par les urnes », martèle-t-il.

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