Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib a affirmé, mardi à Blida, que l'Algérie était à l'abri du stress hydrique en dépit de sa position géographique, où elle se trouve menacée par la sécheresse due aux changements climatiques, et ce grâce aux investissements énormes réalisés par le secteur des Ressources en eau.
S'exprimant au cours de sa visite dans la wilaya de Blida, le ministre a indiqué que "l'Algérie est à l'abri du stress hydrique grâce aux réalisations accomplies depuis l'an 2000, lesquelles ont couté 55 milliards de dollars", ajoutant qu'il s'agissait de 36 barrages, plusieurs stations de dessalement et d'épuration, des aqueducs et des réseaux de distribution d'eau.
Ces efforts visant la sécurisation du secteur ont cocerné la création d'un ministère consacré aux ressources en eau, l'Algérienne des eaux (ADE), ainsi que l'Office national d'assainissement (ONA) pour conférer davantage de professionnalisme aux métiers du secteur.
M. Necib a affirmé, en outre, que la gestion des ressources hydriques et la fourniture d'un service public de qualité requéraient une technique, un savoir-faire et une expertise, faisant état, à ce propos, du recours de son département à l'expertise internationale en matière de gestion du secteur dans les grandes villes, à savoir Alger, Oran et Constantine, ce qui "a permis, poursuit-il, la réalisation de résultats positifs qui nous ont poussé à renouveler, cette année, le contrat avec l'opérateur étranger".
Afin d'assurer le transfert d'expérience et d'expertise aux Algériens, il a été décidé la création d'une Ecole nationale des métiers de l'eau, pour bénéficier de l'expertise étrangère et former des cadres et éléments compétents à même de préserver la ressource hydrique et d'améliorer les prestations prodiguées.