Le gouvernement étudie une révision de la tarification d’électricité et du gaz, a indiqué samedi le ministre de l’énergie, Mustapha Guitouni.
«La question n’est pas posée actuellement, mais le gouvernement étudie, suite à notre proposition, une révision pratique du soutien de cette énergie vitale. Ce soutien doit être dirigée aux couches les plus vulnérables », a-t-il précisé, sur les ondes de la radio Tissemsilt, en marge de sa visite d’inspection dans cette wilaya.
Le ministre a rappelé que l’Algérie a produit, durant la période allant de 2000 jusqu’au début de l’année en cours, quelque 19.000 mégawatts d’électricité à la faveur du programme du Président de la république.
"Ce qui a permis de tripler, durant ces deux décennies, la production d’électricité par rapport à la période allant de 1962 à 2000", a-t-il précisé, ajoutant que son secteur compte 100 centrales d’énergie électrique.
Une rencontre des membres de l’OPEC est prévue en avril prochain
Interrogé sur le marché pétrolier et la fluctuation des prix des hydrocarbures, le ministre a relevé "une stabilité entre l’offre et la demande", rappelant dans ce cadre que les membres de l’organisation des pays exportateurs de pétrole OPEC ont convenu, les 18 et 28 décembre dernier, de réduire la production à 1,2 million de barils/jour.
"L’Algérie s’est engagée de réduire sa production de pétrole contribuant à assurer un équilibre entre l’offre et la demande et la stabilité des réserves mondiales du pétrole", a-t-il expliqué.
Mustapha Guitouni a observé que le prix du baril de pétrole est stable actuellement, se situant entre 60 et 61 dollars depuis le début de janvier. Il a annoncé qu’une rencontre des membres de l’OPEC est prévue en avril prochain pour réfléchir à une révision de la politique en cas de détérioration des cours du pétrole
Il a signalé dans ce cadre que de nombreux facteurs peuvent contribuer à la détérioration des prix du pétrole comme les situations prévalant au Venezuela, en Libye et en Iran.