Le service de sécurité vénézuélien a annoncé lundi avoir arrêté un groupe de "provocateurs colombiens" ayant participé à des heurts à la frontière samedi dernier en ciblant par des tirs des militaires vénézuéliens, ont rapporté des médias citant un porte-parole de la police.
Le service de sécurité vénézuélien a neutralisé un groupe de "provocateurs colombiens armés" impliqués dans des désordres à la frontière, a confié à Sputnik, un porte-parole de la police vénézuélienne.
"Nous avons arrêté plusieurs agents provocateurs. Ils étaient armés et ils ont tiré sur les militaires vénézuéliens", a-t-il fait savoir.
Selon l'interlocuteur de Sputnik, "les Colombiens arrêtés ont fait des dépositions et ont indiqué l'endroit sous le pont Simon Bolivar où étaient cachées des armes".
Samedi 23 février, des opposants vénézuéliens ont tenté de faire entrer dans le pays de l'aide humanitaire américaine que les autorités vénézuéliennes ont refusé d'accepter.
Le gouvernement vénézuélien a refusé de reconnaître l'existence d'une "crise humanitaire" dans le pays affirmant que les tentatives de livrer de l'aide humanitaire sont des provocations de la part des Etats Unis et un prétexte pour une "intervention militaire".
Le président Maduro a affirmé que "l'histoire de l'aide humanitaire sert de couverture pour l'agression contre son pays".
Sur fond de cette crise, Nicolas Maduro a décidé de rompre les relations diplomatiques avec les Etats-Unis et la Colombie, ainsi que la fermeture des frontières avec le Brésil.
D'après diverses sources, les tensions aux frontières et les affrontements entre forces de l'ordre et manifestants anti-Maduro ont fait quatre morts et des centaines de blessés ces derniers jours.