De « journée internationale de lutte pour les droits des femmes », le 8 Mars s’est vu progressivement folkloriser au fil des années avec l'entremise des médias notamment, et se faire désigner de « la fête de la femme », jusqu’à se vider de son sens et esprit de lutte pour plus de respect et de dignité pour toutes les femmes quelles que soient leurs différences.
Ceci à telle enseigne que la nouvelle génération n’a pratiquement ouvert les yeux que sur presque les seules images des expositions de beauté, de cuisine, de travaux manuels et d’une demi-journée de liberté. Or, à l’origine, il s’agit bien d’une journée célébrée dans le monde entier, essentiellement pour rappeler son aspect revendicatif et poursuivre la lutte pour plus de droits à arracher.
Nesrine Cherikhi de la Radio chaine 3 a interrogé les femmes sur le sens à donner à cette célébration et comment le vivent-elles.
8 mars 2019, un contexte exceptionnel
Pour ce 8 mars 2019, les femmes ont été là, mais dans un contexte nouveau, voire exceptionnel. Devenues hebdomadaires depuis la première grande marche du vendredi du 22 février, les marches de ce vendredi ont coïncidé avec le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Les manifestations qui ont vu une forte présence féminine, et contrairement aux précédentes, ont débuté bien avant la prière du vendredi, rapporte le reporter de la Radio chaine 3. .
Reportage de Ryadh Lahri pour la Radio chaine 3.