Le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a affirmé, mercredi à Berlin (Allemagne) que l'Etat algérien était "soucieux de préserver la pérennité des institutions constitutionnelles", soulignant que la solution à la conjoncture actuelle résidait en "le dialogue constructif".
"La solution à la conjoncture qui prévaut en Algérie réside en le dialogue avec tous les courants politiques, mais aussi avec la société civile", a indiqué M. Lamamra lors d'une conférence de presse animée conjointement avec le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas.
Il s'est dit optimiste quant à "la capacité de l'Algérie de surmonter cette période sensible", relevant que "toute solution doit garantir que l'Etat algérien puisse continuer à s'acquitter de ses devoirs".
"Le dialogue constructif est la seule voie susceptible d'aboutir à des solutions efficiente à même de répondre à toutes les aspirations du peuple algérien, parallèlement à l'accomplissement par l'Etat algérien de toutes ses responsabilité à l'intérieur du pays mais aussi vis-à-vis de son entourage géopolitique", a ajouté M. Lamamra réaffirmant que "le dialogue est la clé pour un avenir meilleur".
Evoquant la feuille de route proposée par le président de la République pour sortir de cette situation, M. Lamamra a fait savoir que cette feuille de route "stipule clairement que le Président Bouteflika n'a pas l'intention de se porter et s'engage, également, à ne pas se présenter à la prochaine présidentielle", précisant que "la Conférence nationale inclusive aura pour mission de fixer la date de ces élections".
"Une fois cette conférence tenue et les réalisations accomplies dont l'élaboration d'une nouvelle Constitution à laquelle participeront des représentants de tous les courants politiques, une nouvelle élection présidentielle sera organisée en vertu de laquelle prendra fin le mandat du président Bouteflika et les rênes du pouvoir seront transmis au nouveau président qui sera élu par le peuple en toute démocratie", a encore poursuivi le vice-Premier ministre.
"Tous les Algériens souhaitent que ce bond qualitatif aboutisse à un nouveau régime consensuel" a-t-il souligné révélant que "toutes les parties aspirent à ce que cette transition se fasse sans conflits entre les différentes forces vives du pays", a-t-il indiqué.
M. Lamamra a exprimé, par ailleurs, son souhait de voir "tout un chacun passer de l'étape d'expression de positions de principes à l'étape d'échange pour convenir de la voie devant permettre au pays de sortir le pays de cette situation et d'aller de l'avant vers un avenir meilleur auquel nous aspirons tous". APS