Les prix à la production du secteur industriel public (hors hydrocarbures) ont connu une hausse de 0,8%, durant le 4ème trimestre 2018 par rapport au 3ème trimestre de la même année, situant ainsi l'augmentation annuelle des prix à 2,1% par rapport à 2017, a appris l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS).
Par rapport à la même période de 2017, les prix à la production ont augmenté de 2,8%.
La hausse des prix à la production a été tirée essentiellement par les secteurs, respectivement, des industries des bois, liège et papier, des cuirs et chaussures, les industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (ISMMEE), l' agroalimentaires, et les industries des textiles, précise l'Office.
Par secteur d'activité, la plus forte augmentation des prix à la production a été enregistrée dans les industries des bois, liège et papier (5,3%).
Toute les branches du secteur ont connu des augmentations, la plus remarquable a concerné la menuiserie générale (6,1%), la fabrication et transformation du papier (+5,9%), l'industrie du liège (2,2%) et enfin l'industrie de l'ameublement (+0,1%).
Les Industrie des Cuirs et chaussures ont également connu une augmentation des prix à la production de 4,8% en 2018 et par rapport à 2017.
Cette hausse a été induite essentiellement par l'augmentation des prix des biens intermédiaires en cuir qui a été de l'ordre de 11,8%, explique l'ONS.
La hausse des prix à la production a également concerné les ISMMEE avec +4% en 2018 et par rapport à l'année d'avant.
Ce résultat a été engendré notamment par une hausse des prix dans la branche des biens de consommation électriques (8,9%), les produits de transformation des métaux non ferreux (8,8%) celle de fabrication des biens intermédiaires métalliques, mécaniques et électriques (+8,2%) et la mécanique de précision pour équipement (+4,3%).
La variation haussière à également concerné les Industries Agro-alimentaires (+2,6%).
Le principal facteur de cette tendance est les filières de fabrication des produits alimentaires pour animaux et l'industrie du lait qui ont connu des hausses de (+4,6%) pour chaque une.
Les prix à la production dans la branche de travail de grain (céréales) ont également connu une légère hausse de 1,9%.
Le secteur des Industries des Textiles a aussi enregistré une tendance haussière (2,3%).
Cette variation dans les Industries des Textiles a été tirée par une évolution des biens de consommation des textiles (4,4%) et des biens intermédiaires avec (0,3%).
L'augmentation des prix à la production a touché aussi les industries chimiques, qui ont connu une légère hausse (0,4%). Toute les branches de cette filière ont pratiquement connu une stagnation des prix à la production, à l'exception de la branche des biens intermédiaires en plastique qui a connu une hausse de (3,1%).
En revanche, l'ONS a relevé des baisses des prix à la production dans certains secteurs en 2018 et par rapport à 2017.
Ainsi, la variation négative la plus importante des prix a été enregistrée dans le secteur des mines et des carrières (-5%).
Cette baisse des prix a caractérisé l'extraction du minerai de phosphate et de minerai et matières minérales avec 7,7% pour chaque branche.
Par ailleurs, l'Office précise que les autres branches de cette filière ont connu des hausses. Il s'agit de l'extraction de pierre, de l'argile et du sable (2,8%), l'extraction de minerai de fer (+2,1%) et du sel (+1%).
Les prix à la production industrielle des matériaux de construction ont reculé de (-0,2%) en 2018 et par rapport à 2017.
Ce recul est dû à la baisse des prix de la branche de fabrication des matériaux de construction et produits rouges (-1,1%) et celle de la fabrication des produits du ciment et matériaux de constructions divers (-0,5%).
Ce recul des prix à la production a concerné aussi le secteur de l'énergie (électricité) avec (-0,1%) l'année dernière et par rapport à la précédente.
Pour rappel, l’évolution moyenne annuelle des prix à la production industrielle publique hors hydrocarbures sur toute l'année 2017, avait augmenté de 1,9% par rapport à 2016.