L'agression israélienne contre la bande de Ghaza qui se poursuit depuis vendredi a fait au moins 13 morts et 93 blessés dont des femmes et des enfants, alors que des appels se multiplient pour l'intervention d'urgence de l'ONU pour mettre fin aux crimes de l'occupant.
Au troisième journée de l'agression contre la bande de Ghaza, les raids de l'aviation de l'occupant israélien ont fait au moins 13 morts et 93 blessés, a indiqué l'agence Wafa citant un bilan provisoire dimanche du ministère palestinien de la Santé.
Selon l'agence palestinienne, l’aviation de l'occupation israélienne a effectué plus de 100 raids alors que l’artillerie lourde de l’occupant a ciblé plus de 100 sites dont des immeubles, des bâtiments comprenant des institutions de médias et des terres agricoles.
L'escalade israélienne à Ghaza a commencé vendredi soir lorsque les troupes israéliennes ont tué deux manifestants palestiniens prenant part aux manifestations pacifiques hebdomadaires qui se déroulent de l'autre côté de la barrière réclamant la levée du siège imposée à l'enclave depuis 10 ans.
Samedi, le ministère palestinien a indiqué qu'une femme âgée de 37 ans, Falastine Abou Arar, enceinte et sa fillette de 14 mois, Saba Abou Arar, avaient été tuées dans une frappe israélienne alors qu'elles se trouvaient au domicile familial, à l'est de la ville de Ghaza.
Réagissant suite à cette escalade, Hanan Achrawi, membre du Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), a condamné des «crimes de guerre» contre la population palestinienne, affirmant qu'«Israël a transformé Ghaza en la plus grande prison à ciel ouvert du monde».
Dénonçant le siège imposé à cette enclave, la dirigeante palestinienne a ajouté, dans un communiqué cité par l'agence Wafa, que «l'aviation israélienne a bombardé sans distinction des zones civiles très peuplées, notamment des bâtiments résidentiels complètement détruits, des maisons et des bureaux de presse, ainsi qu'une mosquée».
Mme Achrawi a dénoncé, en outre, le soutien «aveugle» et immoral» du président américain Donald Trump apporté à l'occupation et à la «brutalité» israélienne.
«La communauté internationale a la responsabilité de mettre fin à cette escalade et de protéger les droits et la vie de deux millions de Palestiniens qui sont assiégés et bombardés sans discernement, sans aucun accès à la sécurité ni aucune forme de protection», a souligné la responsable de l'OLP.
APS