La grève à laquelle a appelé le Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (Snapo) pour protester contre les risques auxquels est exposé le pharmacien dans l’exercice de sa fonction a été "fortement" suivie à travers les wilayas du pays.
Ce mouvement de grève fait suite au sit-in de protestation observé le 20 mai dernier par une centaine de pharmaciens d’officine devant le siège du ministère de la Justice pour revendiquer la révision de la loi relative à la classification des substances psychotropes, la publication de la liste de ces substances dans le Journal officiel et la libération des pharmaciens détenus pour leur vente.
Les représentants du SNAPO ont souligné, par ailleurs, les conditions difficiles dans lesquelles exercent les pharmaciens d’officine exposés à toutes sortes de menace par des trafiquants de psychotropes et autres consommateurs de ces produits dangereux. APS