Après avoir sollicité l’aide de la Chine, de l’Union Européenne et du Japon, restée sans réponse à ce jour, les Etats-Unis se sont cette fois tournés vers l’Australie pour les aider à « sécuriser les voies maritimes » dans le détroit d’Ormuz, contre des « attaques non provoquées ».
Le Secrétaire d’Etat et le chef du Pentagone ont rencontré, dimanche à Sydney, leurs homologues Australiens, Marise Payne et Linda Reynolds, pour demander à Cambera son engagement dans le détroit d’Ormuz aux côtés de Washington.
La ministre Australienne de la Défense, Linda Reynolds, a confirmé que les Etats-Unis sollicitaient l'aide de l'Australie pour faire face à Téhéran, ajoutant qu’aucune décision n'avait encore été prise.
« La demande des Etats-Unis est sérieuse et complexe, c’est pourquoi nous l’examinons avec sérieux et déciderons, comme toujours, de ce qui est dans notre intérêt souverain », a-t-elle souligné.
Les Etats-Unis ont déjà sollicité des pays à adhérer à l'option d'une coalition navale dans la région mais la réponse de ces derniers se fait désirer et risque d'être négative, s'accordent à dire les observateurs.
La formation d'une coalition navale dans le golfe d’Ormuz « est la pire des choses qui puisse arriver dans la région, souligne-t-on.