Par suite de l’apparition et de la prolifération dans certaines régions du territoire du moustique tigre, le ministère de la Santé a assuré, dimanche, qu’aucun cas de maladie transmissible par cet insecte n’y avait été constaté à ce jour.
Il explique qu’en modifiant son comportement, chaque citoyen pourrait, « en adoptant des gestes simples » contribuer à lutter contre la prolifération de celui-ci et empêcher ainsi « l’introduction de virus ».
Ces gestes, poursuit-il, consistent à supprimer les eaux stagnantes favorisant la reproduction des moustiques, à changer régulièrement l’eau des vases, à vérifier le bon écoulement des gouttières et à supprimer les pneus usagers et autres objets pouvant s’emplir d’eau ou pourraient se développer les larves de moustiques.
Le ministère de la Santé annoncé, par ailleurs, qu'un dispositif de surveillance et de lutte contre les arboviroses (maladies infectieuses transmises par le moustique tigre) va être mis en œuvre à travers les 48 directions sanitaires du pays.
Il indique que, dès 2013, un comité d'experts chargé de la prévention et de la lutte contre les arboviroses, a été installé pour assurer une veille sanitaire destinée à évaluer les risques, la prévention et la lutte contre les arboviroses.
En cas de réaction importante aux piqures de moustiques, le ministère invité les personnes qui ont en été victimes de se rapprocher du centre de santé le plus proche.
« Dans des conditions particulières », le ministère de la Santé signale que ce moustique tigre peut transmettre la dengue, le chikungunya ou le zika.
Détecté pour la première fois, en 2020, le moustique tigre s’est progressivement implanté dans des wilayas du Nord où il s’est adapté à l'environnement humain.