Cent-trente-sept (137) postulants à la candidature pour l'élection présidentielle du 12 décembre prochain ont procédé, jusqu'à mercredi, au retrait des formulaires de souscription des signatures individuelles, a indiqué le chargé de communication auprès de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Ali Draâ.
Intervenant lors d'une conférence de presse, M. Draâ a précisé que 137 postulants à la candidature pour l'élection présidentielle du 12 décembre prochain, réunissant les conditions exigées, à savoir la nationalité algérienne, le diplôme universitaire et l'âge légal de 40 ans, avaient procédé jusqu'à mercredi au retrait des formulaires de souscription des signatures individuelles.
Il a fait savoir que l'ANIE achèvera l'installation de ses délégations de wilaya «avant vendredi prochain», soulignant que les délégués de wilaya désignés «disposent d'une formation en Droit et sont réputés pour leur probité et leur bonne conduite».
A une question sur les entraves ayant émaillé l'installation de la délégation de Djelfa, et après avoir assuré que «cette wilaya est mobilisée pour la réussite de l'élection présidentielle», le chargé de communication auprès de l'ANIE a expliqué que «ce qui s'est passé est le fait d'un individu qui, n'ayant pas retrouvé son nom sur la liste des délégués de cette wilaya, a incité un groupe de jeunes à semer l'anarchie». «A présent, il n'y a plus aucun problème dans cette délégation qui travaille dans le calme», a-t-il soutenu.
Concernant les communes dans lesquelles la collecte de signatures a été «entravée», M. Draâ a estimé que «par rapport au nombre total de communes que compte le territoire national (1.541 communes), le nombre de communes concernées par les entraves est infime», assurant que l'opération «se déroule normalement dans 97% des communes du territoire national».
Mettant en avant le fait que l'ANIE n'est pas une «autorité de coercition», il a appelé les secrétaires généraux des communes, les notaires et les huissiers de justice à faciliter l'opération de validation des formulaires de signatures pour chaque personne réunissant les conditions car, a-t-il dit, «il s'agit d'un droit constitutionnel pour l'électeur et le postulant à la candidature».
M. Draâ a, par ailleurs, indiqué que l'ANIE «adoptera une méthode scientifique pour le tri et la vérification des formulaires de souscription des signatures» des candidats.
Il a enfin rappelé que l'ANIE «veille à faire de cette élection un rendez-vous démocratique de confrontation des programmes loin de toute violence ou invectives».
APS