Financement de la campagne électorale : «le contrôle se fait a posteriori», déclare Charfi

Comme à chaque scrutin, la question du financement de la campagne électorale des candidats en lice revient à la surface. Depuis les dernières années, l’intrusion de «l’argent sal» dans le domaine politique  a été décriée et vient entacher la crédibilité des résultats des votes.

En prévision de l’élection présidentielle, prévue pour le 12 décembre prochain, l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), à qui échoit la mission de contrôle des financements conformément à la loi relative au régime électoral, s’engage à sévir contre «l’argent sal».     

Dans un reportage diffusé, ce matin sur les ondes de la radio Chaine 3, le président de l’ANIE précise, toutefois, que «c’est à posteriori que nous pouvons déceler les financements occultes».  

Pour rappel, la loi relative au régime électoral de 2016 stipule que les campagnes électorales sont financées au moyen de ressources provenant de la contribution des partis politiques, de l'aide éventuelle de l'Etat accordée équitablement et des revenus des candidats (art 190). La même loi interdit tout financement provenant de l’étranger (art 191) et plafonne le financement de la campagne de chaque candidat à la magistrature suprême à cent millions de dinars pour le 1er tour et à cent vingt millions de dinars au 2ème tour.

  

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