Face à la concurrence étrangère, les PME algériennes peinent à se faire une place sur le marché de la sous-traitance dans le domaine des hydrocarbures. «La préférence nationale n’est pas appliquée sur le terrain», déplorent des chefs d’entreprises rencontrés lors de la 8ème édition du Hassi Messaoud Expo (Salon international des fournisseurs des produits et services pétroliers et gaziers) qui se déroule à Hassi Messaoud du 22 au 24 octobre courant.
Ces chefs d’entreprises ne baissent cependant pas les bras pour autant, ils sont de nouveaux présents à ce rendez-vous pour «convaincre les firmes pétrolières que des pièces de qualité sont fabriquées localement», affirme Hakim Mezouade, représentant d’une entreprise spécialisée dans la fabrication des pièces de précision.
En plus de cette difficulté à se faire admettre sur le marché, les contraintes bureaucratiques empêchent ces PME d’émerger et la stratégie des firmes pétrolières n’accorde pas de place aux fabricants de pièces de rechange. «Les entreprises pétrolières préfèrent, plutôt acheter des équipements entiers que de donner une chance aux fabriquants des pièces de rechange», regrette de son côté Kheirdine Hamza, gérant d’une entreprise de fabrication des ressorts industriels pour qui «la préférence nationale n’est pas appliquée».
«La préférence nationale qu’on entend depuis des années n’est jamais appliquée… Pourtant, les textes de lois insistent sur cette démarche», s’interroge un autre exposant.