Le procès de l'affaire relative à «l'activité de montage automobile», ayant vu l'implication de plusieurs responsables et hommes d'affaires, a repris, samedi, au Tribunal correctionnel de Sidi M'hamed par l'audition de l'homme d'affaires Ali Haddad.
Les charges retenues contre l'homme d'affaire Ali Haddad concernent le blanchiment d'argent et le financement occulte de partis politiques.
Interrogé par le président de l'audience Lakhdar Chaaichia concernant son rôle dans le financement de la campagne électorale de l'ex-président de la République, Abdelaziz Bouteflik, Ali Haddad a affirmé avoir reçu un appel le 25 janvier 2019 émanant de Said Bouteflika qui a sollicité son aide.
Haddad a révélé que le 6 février 2019, Said Bouteflika l'a rappelé à nouveau pour le charger de récupérer l'argent se trouvant au siège de la direction de la campagne électorale à Hydra, d'un montant variant entre 700 et 800 Mds centimes.
Le Tribunal de Sidi M'hamed avait procédé, mercredi dernier, à l'audience d'anciens responsables et hommes d'affaires impliqués dans des affaires de corruption.
Ces responsables en question, dont deux ex Premier ministres (Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sella), d'anciens ministres et hommes d'affaires, sont impliqués dans des affaires de corruption portant sur la dilapidation de deniers publics, abus de fonction et octroi d'indus avantages, notamment dans l'activité de montage automobile.
APS