Dernière ligne droite, ce samedi, pour les cinq candidats à l’élection présidentielle du 12 décembre, avant la fin de la campagne électorale demain, dimanche, à minuit.
Pour Ali Benflis qui a été à la rencontre des électeurs dans la wilaya de Batna, «l'Algérie s'achemine vers une sortie de crise». Lors d’un meeting animé à la salle omnisports de la ville, le candidat du parti Talaie el Hourriyet a indiqué qu’il est «porteur d'un projet d'espoir rassembleur de tous les Algériens, tout en respectant les opinions opposées et en bannissant les discours violents qui n'aboutissent à aucun projet politique».
De son côté, Azzedine Mihoubi, qui était ce samedi à Khenchela, s’est engagé, lors d'un meeting populaire animé à la cinémathèque de la ville, à faciliter les investissements étrangers en partenariat avec les entreprises algériennes. Abordant le débat télévisé la veille des candidats Mihoubi a estimé que ce rendez-vous a donné une image «appropriée de la démocratie en Algérie, l'instar de l'image honorable donnée auparavant par le peuple lors de son Hirak pacifique et historique».
Pour sa part, le candidat Abdelkader Bengrina a promis, à partir de la Coupole du Complexe sportif Mohamed-Boudiaf à Alger, un système républicain de rupture avec les anciennes pratiques. Il s'est engagé à œuvrer à la sauvegarde des constantes de la nation, notamment par la réhabilitation de la langue arabe et sa généralisation à travers les départements ministériels, et à la protection de l'unité et de la cohésion du peuple. Le président du Mouvement El-Bina a affirmé que le front interne doit rester fort de même pour la cohésion entre le peuple et l'Armée nationale populaire (ANP).
Le candidat indépendant, Abdelmadjid Tebboune, a promis, à partir d’El-Bayadh, le désenclavement des régions isolées et la relance des investissements réels à même de créer de la richesse et de l'emploi.
Lors d'un meeting populaire à la Salle omnisport du chef-lieu de la wilaya, il a rappeler son programme qui comprend 54 engagements vise à mettre fin à la misère et à la marginalisation des couches vulnérables grâce à plusieurs mesures et mécanismes, notamment la suppression de l'Impôt sur le revenu global (IRG) pour les revenus inférieurs à 30.000 DA/mois.