Le ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière Abderahmane Ben Bouzid a annoncé mercredi de Tipasa la préparation d'hôpitaux de référence pour la réanimation notamment pour les cas compliqués si ces derniers sont enregistrés, soulignant qu'ils ne dépasseront pas les 5% dans tous les cas.
En application des décisions du Président de la République
M. Abdelmadjid Tebboune visant la préparation d'hôpitaux de référence pour la réanimation notamment pour la prise en charge des cas compliqués, le ministre a inspecté l'état d'avancement de l'opérationnalité de l'hôpital de référence à Tipasa, dont les capacités sont passé de 8 à 35 lits de réanimation, outre un autre hôpital de référence d'une capacité d'accueil de 70 lits de réanimation dans la wilaya de Blida et la préparation d'hôpitaux similaires est en cours dans les autres régions du pays.
Rassurant les citoyens que la situation est maîtrisée, le ministre a affirmé que l'Algérie n'a pas encore atteint le degré du danger", comme c'est le cas dans certains pays européens grâce aux "mesures préventives anticipées prise par le gouvernement".
Dans ce contexte le ministre a affirmé que l'Algérie dispose de tous les moyens de prise en charge des cas compliqués nécessitant la réanimation. Elle dispose de 2500 appareils de respiration artificielle, soit 2699 lits de réanimation et 2500 autres appareils anesthésiant et de respiration artificielle, outre 220 cliniques privés disposant de 3 à 4 lits de réanimation, soit un total de 6000 lits de réanimation.
Dans le même contexte le ministre a souligné la nécessité de ne pas faire l'amalgame entre la capacité théorique des services de réanimation repartis à travers le territoire national dans "des circonstances normales", estimée à 400 lits et la possibilité d'augmenter ces capacités à 6000 lits de réanimation, comme le prétendent certains réseaux sociaux et certains médias qui diffusent "des fausses nouvelles sans aucun fondement". Il s'agit essentiellement des équipements et non pas du nombre de lits, car l'Algérie dispose du nombre nécessaire d'appareils de respiration artificielle et d'oxygène.
Concernant la mise en quarantaine, le ministre a expliqué que cette mesure consiste à isoler les cas confirmés dans les différents services d'isolement jusqu'à la guérison, affirmant la guérison de 30 cas parmi les 72 cas confirmés, soit un taux de guérison est de 80 % après quelques jours d'isolement grâce à la résistance du corps au virus, tandis que 15 % des cas sont plus au moins compliqués et moins grave que les 5% qui nécessitent la réanimation et la mise sous respiration artificielle. une centaine de respirateurs artificiels acquis et plus de 1000 Analyses effectuées
Affirmant que la situation est sous contrôle grâce aux mesures prises par le président de la République, dont la fermeture des frontières, la suspension de tous les vols, l'interdiction des manifestations et autres, M. Benbouzid a fait savoir qu'une opération était en cours pour l'acquisition d'une centaine de respirateurs artificiels en tant que mesure de prévention à même de renforcer les capacités des services de réanimation. Il a souligné, dans ce sens, que "les 120 lits médicaux normaux relevant de l'hôpital de Tipasa devront être transformés en 120 lits de réanimation".
Concernant l'interdiction des congés pour les équipes médicales, le ministre a démenti cette information, ajoutant que les fonctionnaires du secteur de la santé publique étaient mobilisés de manière automatique afin de prendre en charge les malades selon leur consciente professionnelle.
M. Benbouzid a fait savoir qu'il recevait plusieurs appels émanant des particuliers à même d'offrir leur aide, en sus des fonctionnaires du secteur public, saluant dans ce sens, le dévouement de ces derniers dans l'exercice de leur fonction.
L'Etat algérien est entièrement mobilisé pour lutter contre la propagation du coronavirus, a poursuivi le ministre, soulignant l'affectation d'un montant de 4,7 milliards (DA) pour l'acquisition de tous les moyens de prévention nécessaires.
Un total de 250.000 bavettes sont utilisées quotidiennement et plus de 1.000 analyses sont effectuées au niveau de l'institut Pasteur, dont plus de 70 cas ont été contrôlés positifs, a-t-il dit, ajoutant qu'un total de ambulances ont été dotées de respirateurs artificiels.