Le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab a affirmé, jeudi soir, que l’Algérie avait les moyens et ressources nécessaires pour dépasser la crise pétrolière mondiale et son incidence sur son économie, assurant que la chute des prix du pétrole, récemment, n’a pas impacté l’activité de Sonatrach.
Invité au JT de 20h de l’ENTV, M. Arkab a précisé au sujet de "tout ce qui se dit sur les coûts de production du brut algérien (Sahara Blend) et la capacité de l’Algérie à faire face à la crise du pétrole" que "l’Algérie possède les ressources et les moyens suffisants pour s’en sortir".
"Il y a deux jours, le prix du brut algérien s’est situé entre 12 et 14 USD/baril avant de grimper à 20 USD", a souligné le ministre, indiquant que "le coût moyen de production du brut algérien est de 14 USd/baril et que l’essentiel de la production se fait dans les champs de Hassi Messaoud où il revient à 5 USD à peine".
Et d’ajouter que la baisse récente des cours du pétrole "n’a pas impacté la compagnie nationale des hydrocarbure, Sonatrach, qui poursuit ses activités normalement".Réaffirmant que "nous avons tous les moyens pour dépasser la crise", M.Arkab a rappelé qu’il s’agit d’une crise "conjoncturelle" en ce sens que la baisse de la demande était due aux conséquences de la pandémie Covid-19 sur l’activité économique mondiale.
Cette situation, a-t-il expliqué, " est le résultat des mesures prises par les pays pour endiguer la propagation du virus, tel que la suspension des transports et des activités industrielles consommatrices d’hydrocarbures et de produits pétroliers".
Par ailleurs, le premier responsable du secteur de l’Energie a mis en avant la série de mesures décidées lors de la réunion du Conseil des ministres, en mars dernier.
Il s’agit de réduire de 7 milliards USD les charges d'exploitation et les dépenses d'investissement de la Sonatrach et plus d’un (1) milliard USD des dépenses de Sonelgaz, a-t-il souligné.Cette mesure première permettra de réduire l’impact de la crise sur l’économie nationale, en ce sens que ce volume de réductions constituera "un complément au prix du baril", a-t-il estimé.