Les démarches entreprises par le Gouvernement pour dénoncer le grave dérapage du consul général marocain à Oran et appeler la partie marocaine dans des termes sans équivoque, à prendre les mesures qui s’imposent, ne peuvent avoir une autre acception ou interprétation que celle de son rappel par son pays, indique jeudi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali-Cherif.
En réponse à une question de l'APS, au sujet de la déclaration faite à la MAP par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nacer Bourita, le 9 juin 2020, dans laquelle il affirme, entre autres, que le rappel du Consul général du royaume s’est opéré à l'initiative exclusive de son pays, le porte-parole du MAE, "tout en soulignant la volonté de la partie algérienne d'éviter de verser dans toute polémique stérile, a rappelé les démarches, conformes à la pratique diplomatique universelle, entreprises par le Gouvernement algérien pour dénoncer le grave dérapage du consul général marocain et appeler la partie marocaine, dans des termes appropriés et sans équivoque, à prendre les mesures qui s'imposent, lesquelles ne peuvent avoir une autre acception ni autre interprétation que celle du rappel par le Maroc de son consul à Oran".
"Cette exigence de la partie algérienne a été réitérée dans des termes clairs et directs à l'occasion des entretiens téléphoniques qui ont eu lieu entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays, suite à cet épisode malheureux", a indiqué M. Benali-Cherif.