La Fédération algérienne de tennis de table (FATT) compte reprendre ses activités au mois de septembre prochain, mais seulement avec les plus importantes compétitions, a révélé le président de l’instance, Chérif Derkaoui.
Avant la suspension des compétitions et autres activités en mars dernier en raison de la pandémie de coronavirus (Covid-19), plusieurs rendez-vous nationaux attendaient leur déroulement, notamment le 3e et dernier tour du Championnat d’Algérie par équipes, la Coupe d’Algérie et les deux Championnats nationaux individuels (jeunes et seniors).
"On peut reprendre en septembre prochain, si le déconfinement total est décidé et donc les infrastructures sportives rouvertes.
Mais en raison de la longue période d'inactivité observée à cause du Covid-19, on sera contraint de sauter certaines compétitions et de se contenter des plus importantes", a indiqué Derkaoui à l'APS.
Pour ce faire, la fédération compte réserver les mois de juillet et août à la reprise des entraînements.
"C’est une année exceptionnelle, on sait que cela va être difficile pour les athlètes qui sont à l’arrêt depuis presque trois mois.
Rattraper donc le retard accumulé dans le travail n’est pas évident en deux mois (juillet/août) où habituellement, tout le monde est en vacances", a expliqué le patron de la FATT.
L'autre point qui va peser durant la reprise est l’application du protocole sanitaire imposé par le ministère de la Jeunesse et des Sports.
Selon Derkaoui, sa fédération devra composer avec un déficit en matière de staff médical dont la présence sur le lieu de la compétition est obligatoire.
"Un seul médecin est affecté à la fédération et il ne pourra pas à lui tout seul assurer le contrôle de tout le monde", s'est-il plaint.
"Pour y remédier, la fédération compte solliciter le soutien de la Protection civile dont les éléments sont bien entraînés pour de telles circonstances", a proposé Chérif Derkaoui.
S’agissant de la reprise des athlètes des équipes nationales, appelés à préparer des échéances internationales, la fédération compte renouer avec les stages en suivant les mêmes mesures de prévention, tout en séparant les catégories d'âge.
"Je sais qu’ils vont reprendre dans des conditions très difficiles, mais il faut les préparer psychologiquement à cela", a souligné Derkaoui, tout en souhaitant que les choses s’améliorent petit à petit pour pouvoir reprendre le cours de la vie.