Qu’ils soient des obstacles géographiques, logistiques ou même des difficultés créées par la pandémie de la Covid-19, les exportateurs algériens se plaignent des problèmes rencontrés pour exporter leurs produits vers les pays africains, membres de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
Malgré les avantages importants qu’offre cette zone de libre-échange, les exportateurs n’ont pas encore pu en profiter. Il est à noter, que sur une période de 5 ans, les pays membres de cette zone, vont procéder aux démantèlements tarifaires progressifs à hauteur 90 % des lignes tarifaires.
Pour Ali Bey Nasri, président de l'association des exportateurs algériens, il est impératif d’examiner comment réduire les blocages logistiques et réglementaires qui entravent les flux de commerce et d'investissement en Afrique, afin de faire en sorte que la ZLECAf devienne une réalité et contribue au développement socioéconomique de l'Afrique.
De son côté, Sonia Benziad, chargée du dossier ZLECAf au ministère du Commerce, souligne, comme priorité absolue la mise en place d’une stratégie et des infrastructures pour faciliter les rapports d’échanges commerciaux entre les pays africains ainsi que la suppression des obstacles logistiques et douaniers. Selon elle, la spécialisation est à encourager pour propulser la diversité des échanges entre les pays du continent qui n’ont, aujourd’hui, que des produits de même nature à exporter.
La zone de libre-échange africaine est une grande opportunité pour l’Algérie afin de conquérir les marchés africains, surtout qu’elle dispose, mieux que la plupart des autres pays membres, des infrastructures routières, ferroviaires et portuaires, qui lui offrent la possibilité d’écouler ses produits en Afrique.