L'unique centrale électrique de Ghaza a cessé de fonctionner mardi alors que les autorités d'occupation israéliennes continuent d'empêcher l'entrée de carburant industriel dans le territoire depuis mercredi dernier, affectant près de deux millions d'habitants privés d'électricité, ont rapporté des médias palestiniens.
Dimanche, la compagnie d'électricité à Ghaza a averti que l'unique centrale électrique de l'enclave palestinienne sera à court de carburant industriel dès lundi soir et devra donc fermer mardi.
Zafer Melhem, chef de l'Autorité palestinienne de l'énergie et des ressources naturelles, a souligné que "la fermeture de la station affectera négativement tous les aspects de la vie dans la bande de Ghaza, affirmant qu'Israël est responsable de toutes les "conséquences désastreuses".
Les forces d'occupation israéliennes ferment régulièrement les points de passage commerciaux empêchant notamment l'acheminement de carburant industriel vers Ghaza, privant près de deux millions d'habitants d'électricité.
En outre, l'armée israélienne a procédé à la fermeture de la zone maritime de la bande de Ghaza, empêchant ainsi les pêcheurs palestiniens de sortir en mer.
Tôt lundi, l’artillerie de l’occupation israélienne a frappé deux positions au nord et au sud de la bande de Ghaza sous blocus israélien depuis 2006.
Dimanche soir, des soldats israéliens ont lancé des balles réelles, balles recouvertes de caoutchouc et des bombes du gaz lacrymogène sur un groupe de jeunes palestiniens au nord de la bande de Ghaza, blessant à la poitrine un jeune par une bombe de gaz.
La bande de Ghaza a été déjà la cible d'une série d'agressions militaires israéliennes en (2008, 2012, 2014) et malgré une trêve l'an dernier favorisée par l'ONU, l'Egypte et le Qatar, l'occupation mène sporadiquement des tirs sur le territoire palestinien Une délégation sécuritaire égyptienne a effectué une visite dans la bande de Ghaza pour s'entretenir avec le mouvement de résistance palestinien Hamas, puis une autre réunion avec les factions palestiniennes.
C'est la première fois, depuis le début de 2020, qu'une délégation sécuritaire égyptienne se rend dans la Bande de Ghaza, après une interruption de plusieurs mois.