Sur les 380 000 entreprises créées dans le cadre du dispositif Ansej, plus de 70% sont en crise, a révélé le ministre délégué chargé de la micro-entreprise, M. Diafat Nassim sur les ondes de la radio Chaine III, indiquant qu’un rapport «très détaillé» a été établi sur ce dispositif depuis sa création.
Conformément aux orientations du chef de l’Etat qui a avait insisté sur l’intégration des entreprises Ansej dans le plan de relance économique, le département de M. Diafat compte apporter son aider à ces entreprises en difficultés par une série de mesures.
«Parmi ces entreprises en difficulté, nous avons celles qui ne disposent pas de capitaux pour relancer leurs activités. Pour cette catégorie, nous allons instaurer, dès à présent, le rééchelonnement des dettes sur 5 ans avec un déféré d’une année et la suppression des pénalités de retard», a-t-il fait savoir.
Pour ce qui est des personnes, porteuses de projets Ansej, «décédées» ou «victimes de catastrophes naturelles», l’Etat compte procéder à un effacement partiel de leurs dettes «au cas par cas», a encore précisé le ministre délégué, chargé de la micro-entreprise.
Même si les poursuites pénales sont exclues contre ceux ayant «détourné» des projets, il ne sera pas, toutefois, question d’effacer l’ardoise. «En application des orientations du Chef de l’Etat, il n’y aura pas de traitement pénal pour ceux qui ont détourné les fonds. Nous leur consentant, cependant, un échéancier de 10 ou 15 ans pour s’acquitter de leurs dettes» a déclaré M. Diafat.