Le ministère du Commerce a établi une nouvelle liste de huit produits interdits à l’exportation, les pâtes alimentaires, les masques ainsi que le sucre.
Les autres produits interdits à l’exportation sont l’ail, la farine, les huiles de soja, la semoule ainsi que les gels et savons pour les mains.
Selon le président de l’association des exportateurs algériens, Ali Bey Nasri, l’arrêt de l’exportation de ces produits peut engendrer la perte des marches pour les entreprises algériennes.
« Pour les pâtes c’est très simple, les entreprises qui souhaitent exporter doivent acheter eux-mêmes leur blé, de l’étranger, donc il y a un régime de l’admission temporaire et une traçabilité douanière qui prouvent que le produit vient de l’étranger, il est ensuite transformé en Algérie, et repart après à l’étranger. Dans ce cas de figure, on ne peut pas dire des produits subventionnés, il faut donc revoir le terme. Concernant le sucre et l’huile, c’est des produits qui ne sont pas subventionnés en amant si ce n’est qu’il y a une exonération des droits des taxes. Arrêter d’exporter ces produits-là, c’est tout simplement perdre des marchés », a déclaré Ali Bey Nasri à la chaîne 3 de la radio nationale.
À titre de rappel, l’Algérie avait décidé, fin mars dernier, d’interdire 17 produits à l’exportation. On retrouve sur cette liste des produits comme : la semoule, la farine, les légumes secs et le riz, les pâtes alimentaires, les huiles, le sucre, le café ou encore les équipements médicaux et paramédicaux, les médicaments et les produits pharmaceutiques, les produits d’hygiène corporelle et les détergents ménagers.
Par ailleurs, le ministère du Commerce avait annoncé le 10 août dernier la levée de l’interdiction d’exporter des marchandises produites en quantité suffisante en Algérie, à l’exception des produits subventionnés ou fabriqués à partir de matières subventionnées.