Promu pour conforter le mouvement associatif et l’épauler dans sa mission active dans la société, l’observatoire de la société civile est placé directement auprès du président de la République afin de remplir son rôle d’intermédiaire entre les citoyens et les hautes institutions de l’Etat.
Dans un reportage diffusé, ce dimanche sur les ondes de la radio Chaine 3, des militants associatifs et des personnalités nationales saluent cette initiative et note la volonté des autorités à faire participer les citoyens à la gestion de la cité.
Le président du Réseau algérien pour la défense des droits de l'enfant (NADA), Abderrahmane Arar, considérant que la création d’un Observatoire national constituait une "valeur ajoutée" pour redynamiser l’activité associative.
«Cet observatoire nous ouvre les portes. Avant, on avait pas accès pour porter les préoccupations des citoyens. Aujourd’hui on peut les transmettre directement au sommet de l’Etat», déclare, pour sa part, Meriem Belkacemi, militante associative.
De son coté, Ibtissem Hamlaoui note que la loi confère à cette instance «un rôle de conseiller à la présidence de la République». «Les associations actives sur le terrain sont appelées à contribuer aux réformes culturelles, sociales, économiques et politiques qui vont suivre».