Dans le cadre des objectifs du millénaire du développement et de ce de la Décennie des Nations Unies pour l’alphabétisation, l’Algérie s’était dotée d’une stratégie nationale de lutte contre l’alphabétisation pour réduire de moitié le taux d’illettrés. L’association « Iqraa » avait, donc, lancé un vaste programme d’alphabétisation, de formation et d’insertions professionnelles des femmes, intitulé projet « Afif » à travers le pays.
« Iqraa » cette association, créée par la défunte Aicha Barki, a fait sortir de l’ignorance de nombreuses personnes, notamment celles habitants les zones rurales.
Pendant plus de 30 années d’activités, plus d’un million personnes, notamment parmi les femmes rurales, ont bénéficié d’un programme d’alphabétisation.
Intervenant au micro de la radio Chaîne 3, la vice-présidente de l’association explique « Nous menons à bien le projet, nous respectons toujours les régions, nous avons créé 14 centres « Afif » (Alphabétisation, formation, insertion professionnelle des femmes dans les zones enclavées), pour exemple, le centre d’Abalessa situé à Tamenrasset. »
Travaillant en étroite collaboration avec d’autres associations, « Iqraa » a aussi mené de vastes campagnes de sensibilisions durant la crise sanitaire.
Khemach Anissa présidente du bureau d’Alger, a déclaré que « durant cette épidémie nous avons contribué à la création et distribution des bavettes, conçues dans nos centres à travers toutes les wilayas d’Algérie, en plus des séances de sensibilisations via les réseaux sociaux ».