L'Avocat du Polisario devant les tribunaux européens, Gilles Dover, a affirmé que la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) va annoncer de bonnes nouvelles pour la cause sahraouie lors d’une audience qui va se tenir avant la fin de cette année.
S’exprimant sur les ondes de la chaîne 3 de la Radio Algérienne, Maitre Dover a souligné : "La RASD a clairement choisi de se lancer dans une bataille juridique pour faire valoir ces droits, et l’audience prévue avant la fin d’année verra une nouvelle victoire sahraouie".
En présence de Mohamed Cheikh, chargé d'Affaires à l'ambassade de la RASD à Alger, et Saïd Ayachi Président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui(CNASPS), l’avocat du Polisario a précisé : "c’est une victoire de la RASD contre la Commission européenne, contre le Maroc, la France, l’Espagne, l’Allemagne et le Portugal". "Des pays européens vont renoncer au fantasme du Maroc souverain", a-t-il ajouté.
Mohamed Cheikh, Said Ayachi, et Gilles Dover ont lancé un appel solennel a été lancé au chef de l’ONU pour désigner dans les plus brefs délais un nouvel émissaire pour ce territoire non autonome en vue de relancer les négociations à l’arrêt depuis la démission de Horst Köhler en mai 2019.
Les intervenants ont condamné les actions déstabilisatrices de Rabat pour se soustraire de ses obligations internationales et faire ralentir le processus de décolonisation du territoire du Sahara occidental, rappelant au gouvernement espagnol ses responsabilités de mettre fin à la colonisation et de reconnaitre le droit inaliénable des Sahraouis à bâtir leur État tel qu’affirmé par l’Union africaine.
Dans le même contexte, les intervenants ont dénoncé la position de la Commission européenne à l’égard de ce conflit qui oppose le Front Polisario au Maroc, lui exigeant le respect des décisions pertinentes de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) sur les accords de partenariat liant l’Union européenne et le Maroc.
Et rappellent une fois encore que les décisions de la CJUE sur ce conflit spécifient que le Maroc et Sahara occidental sont deux territoires distincts et séparés.
Réaffirmant leur soutien aux revendications légitimes du peuple sahraoui, les intervenants ont souligné l’urgence pour le Conseil de sécurité de l’ONU de remplir ses promesses quant à la décolonisation du Sahara occidental.