Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a procédé, samedi, à la pose de la première pierre de la réalisation d’un Centre anti-cancer (CAC) à Djelfa, d’une capacité d’accueil de 120 lits.
"Ce projet est inscrit au titre des engagements pris par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune", a déclaré M.
Djerad, en visite de travail dans la wilaya, au niveau du chantier de ce projet, abrité par le centre urbain "Bahrara", de la sortie-Est de la ville de Djelfa.
Il a souligné que la décision de réalisation de ce CAC, a été dictée par la place "stratégique et centrale de Djelfa, qui fera que plusieurs wilayas profiteront de cette réalisation", a-t-il assuré.
"Tout ce que nous espérons c’est une accélération des travaux et un respect des délais de réalisation, pour une construction de qualité réunissant toutes les conditions d’un hôpital moderne", a-t-il ajouté.
Après un exposé sur ce projet, ayant longtemps constitué une revendication de la population locale, Abdelaziz Djerad, qui était accompagné par le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud, et le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, a soutenu que ce "projet constituera l’un des acquis de l’Algérie en générale, et du secteur local de la santé de façon particulière".
La réalisation de ce CAC, doté d’une enveloppe de prés de 4,5 milliards de DA, a été confiée à l’entreprise Cosider, au titre d’un marché de gré à gré, pour un délai fixé à 30 mois.
A noter que ce projet, devant mettre fin aux souffrances des personnes atteintes de cancer obligées de se déplacer vers les CHU du Nord du pays, pour des soins, a bénéficié d’une attention particulière du président de la République lors du Conseil des ministres de septembre dernier.
Le président Tebboune avait donné, à cette occasion, de nombreuses instructions à ce sujet, notamment en fixant la date du 15 octobre, comme "dernier délai" pour la pose de la première pierre du projet, outre la "finalisation, au cours des mois d’octobre et novembre, de la définition des équipements médicaux requis pour les acquérir avant la fin 2020", avait-il insisté.
Il a, également, instruit de la nécessité de doter ce centre en nombre suffisant d’accélérateurs, d’équipements de pointe et d’appareils de radiothérapie, "pour répondre aux besoins des cancéreux dans les wilayas limitrophes" et de fournir des "services hôteliers pour l’hébergement des familles accompagnant les malades et venant de loin" tout en "encourageant les bienfaiteurs à en faire don, faute de quoi l’Etat assumera son rôle".