Le projet de la révision de la Constitution, soumis à un referendum ce dimanche 1er novembre, donnera à l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), « Une légitimité constitutionnelle » qui se refléterait sur ses missions et son organisation, mais aussi sur son action de contrôle des élections pour porter, défendre et protéger la voix du peuple.
« La nouvelle constitution donnera également à l’ANIE une valeur constitutionnelle, car cette autorité passera d’une légitimité juridique à une légitimité constitutionnelle, devant ainsi garantir toutes ces prérogatives et deviendrait la garante d’élections propres et transparentes », affirme ce samedi Djamel Boukalfa, membre de l’ANIE, dans une émission spéciale de la Chaîne 3 de la Radio Algérienne.
L’invite ajoute, en outre, que la constitutionnalisation de cette instance reflète une vision juste et une volonté politique réelle de renforcer le processus démocratique du pays et répond aux revendications exprimées par la société civile et les partis politiques dans leurs différentes tendances.
Le membre de l’ANIE a souligné qu'il a été confié à cette Autorité la mission de veiller à la bonne marche de toute consultation électorale à travers toutes les étapes, afin de garantir à la fois un bon déroulement du vote et un scrutin honnête et transparent dans une totale neutralité. « L’ANIE joue un rôle de contrôle authentique du processus électoral qui doit activer la participation politique », dit-il.
M. Boukelfa a salué le fait que le projet de révision de la Constitution a accentué la contribution totale de toutes les autorités publiques, durant l’opération électorale, et toute l’aide qu’elles doivent apporter à l’ANIE en lui fournissant les documents et les informations nécessaires.
L’interviewé a fait savoir aussi que l’indépendance de l’ANIE, telle que définie dans la nouvelle Constitution « Se reflète par le mode de désignation et la durée des mandats de ses membres fixée à six années non renouvelable, dont la moitié est renouvelée chaque trois ans ».
Le but de cette démarche « Est de donner une grande crédibilité et de transparence aux élections, notamment à travers la limitation de la durée des mandats des membres de l’autorité ».
Au dernier lieu, l’invité de la Chaîne 3 a également fait référence à la composante plurielle de l’Autorité constituée notamment de professeurs universitaires, de magistrats, de compétences nationales, des personnalités de la société civile.